Impact de l'alcool en France

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Addiction à l'alcool

La dépendance à l'alcool est une maladie,
la science le prouve

Ramenons tout d’abord la dépendance à l’alcool à son juste statut : La dépendance à l’alcool est une maladie. Ce n’est pas une faiblesse humaine comme on l’entend trop souvent. Il s’agit véritablement d’une maladie aux multiples facteurs : neurochimiques génétiques et de comportement individuel.

Pourquoi certaines personnes
deviennent-elles dépendantes à l'alcool ?

La dépendance à l’alcool est une maladie dont l’apparition et le développement sont dus à plusieurs facteurs : les gènes, l’environnement et la consommation d’alcool.

 

  • Vous pouvez tout d’abord avoir une prédisposition génétique qui vous rend plus vulnérable : si vos parents souffrent d’une dépendance à l’alcool, vos risques de développer la maladie sont multipliés par deux.
  • D’autre part, plus vous êtes exposé à l’alcool dans votre environnement (famille, travail, entourage amical…), plus votre risque augmente.
  • Enfin, votre propre mode de consommation (fréquence, quantité consommée…) a une influence sur le développement de la dépendance.

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La consommation excessive d’alcool entraîne des dysfonctionnements au niveau de votre cerveau. Plus vous avez de facteurs de risque, plus la probabilité de développer une dépendance augmente.

Comment agit l'alcool au niveau de votre cerveau ?

L’alcool est une petite molécule qui diffuse très facilement partout dans votre cerveau. En cas de consommation d’alcool importante et répétée, des perturbations apparaissent au niveau d’une zone cérébrale appelée « Système de la récompense ».

Personne non dépendante à l'alcool

Si vous êtes non dépendant à l’alcool, ce système est équilibré : les signaux « GO » qui vous encouragent à continuer de boire sont contrebalancés par des signaux « STOP » venant d’une zone cérébrale responsable de la prise de décision.

Personne dépendante à l'alcool

Si vous êtes dépendant à l’alcool, ce système est déséquilibré : le signal « GO » surpasse le signal « STOP », vous faisant perdre le contrôle de votre consommation. Le déséquilibre du système de récompense conduit à une prise répétée puis à l’installation d’une dépendance et d’un besoin compulsif de consommer.

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Pourquoi certaines personnes basculent-elles dans la dépendance ?

(pour ceux qui aiment la science)

Une maladie chronique...

12 Voir les sources

1.

Reynaud M. Traité d’addictologie. Médecine Sciences Flammarion 2006.

2.

Volkow ND. et al. Effects of alcohol detoxification on dopamine D2 receptors in alcoholics: a preliminary study. Psychiatry Research: Neuroimaging. 2002.

45 Voir les sources

4.

Land BB. et al. The Dysphoric component of Stress ls encoded by Activation of the Dynorphin k-opioid System. J Neurosci. 2008;28(2):407-414.

5.

Pan ZZ . μ-opposing actions of the k-opioid receptor. Trends PharmacolSci. 1998;19:94-8.

Les conséquences de la dépendance

La consommation excessive d'alcool
Ce n'est pas que de la dépendance !

1 patient sur 6

vu par un médecin généraliste est un patient avec une consommation d’alcool à risque ou nocive.1

Pathologies associées

Insomnie, anxiété, HTA, diabète, syndrome dépressif

La dépendance à l’alcool augmenterait le risque de dépression ou d’anxiété d’un facteur de 1,8 à 4,7 en fonction de l’âge et du milieu socioculturel.2

12 Voir les sources

1.

HAS. Outil d’aide au repérage précoce et intervention brève : alcool, cannabis, tabac chez l’adulte. Décembre 2014.

2.

Dawson DA, Grant BF, Stinson FS, Chou PS. Psychopathology associated with drinking and alcohol use disorders in the college and general adult populations. Drug Alcohol Depend 2005;77(2):139-50.

L’alcool est à l’origine de 60 maladies et troubles pathologiques1. Il est un déterminant de la santé*.

  • Blessures
  • Troubles psychiques avec retentissement sur le comportement
  • Symptomatologies gastro-intestinales
  • Cancers
  • Déficits immunologiques
  • Maladies pulmonaires
  • Maladies du squelette et du muscle
  • Trouble de la fonction de reproduction et lésions prénatales

*12 Voir les sources

*.

Au meme titre que la nutrition et le tabac (INPES 2009)

1.

Anderson. L’alcool en Europe. Une approche de santé publique. 2006

2.

Corrao et al. A meta-analysis of alcohol consumption and the risk of 15 diseases. 2004

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Dépistage

À quantités égales absorbés, les organismes des uns et des autres réagiront de façons différentes.

Les quantités d’alcool consommées à partir desquelles les risques sur l’organisme sont réels sont bien identifiées.

La prise en charge

Il faut commencer par en parler à son médecin, il n’y a aucune raison d’avoir peur et encore moins d’avoir honte. Il existe deux grands axes possible de traitement, la réduction de votre consommation ou le sevrage, il faut trouver celle qui vous convient le mieux.

Les témoignages

“Il faut que les patients aient bien conscience qu’il ne seront pas jugés par leur médecin, et qu’au contraire on est là pour les aider. Les solutions sont multiples et elles seront personnalisées.”

Docteur Castera,

médecin généraliste

Vrai / Faux

Retrouvez toutes les idées reçues sur la dépendance à l’alcool

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